Lancel
La Maison Lancel et ses boutique déco est à l’origine l’histoire d’une femme française : Angèle Lancel. Fondatrice de la première Maison de maroquinerie en 1876, elle ne tardera pas à ouvrir, à Paris dès les années 1900 , une dizaine de boutiques aux noms évocateurs: « Au Sphinx », « Au Phénix », « A l’inénarrable », « A l’indomptable », autant d’enseignes qui célèbrent la féminité selon Lancel : naturelle, espiègle, audacieuse et impertinente. Créatrice de sacs à main, d’accessoires, et de bagages et meuble design , la Maison Lancel propose une vision d’un luxe réjouissant mais inscrit dans la durée, à l’opposé d’une logique de saisonnalités éphémères1. La Maison Lancel a créé ces dernières années plusieurs lignes de sacs à main iconiques : le 1er flirt, l’Adjani,le B.Bardot et récemment la Collection Daligramme.
C’est dans l’effervescence du Paris de la Belle Époque, portée par le foisonnement artistique du quartier de L’Opéra, qu’Angèle Lancel, authentique femme de tête, visionnaire et audacieuse, accompagne l’émancipation féminine en fondant la Maison Lancel. En 1876, Angèle et son époux Alphonse créent une petite fabrique de pipes et d’articles pour fumeurs, 20 passage des Petites-Ecuries, avant d’ouvrir en 1879, 17 boulevard poissonnière, une boutique d’articles précieux, « Au Phénix ». Les bourgeoises, les demi-mondaines, les cocottes et autres vedettes de music-hall se précipitaient « Au Phénix » pour acquérir leur nécessaire à fumer ainsi que les tout premiers sacs à mains, pochettes et aumônières, bravant les interdits d’une société encore corsetée2.